Voyage en Dominique

Dominique, petit joyau vert des Caraïbes, à ne pas confondre avec sa grande soeur, la République Dominicaine, baigne dans les eaux chaudes et azurs de la mer des Caraïbes et de l’Océan Atlantique de l’autre. Sur cette île que l’homme a voulu façonné de ses mains par l’implémentation de bananeraie qui mirent en péril le fragile équilibre de l’ensemble de l’écosystème, les mentalité ont bien heureusement depuis changé. Les temps ont également changé. Ce dernier s’est presque figé, comme apaisé par la nature elle-même. Pour ainsi dire, l’île a misé sur une autre forme de développement. Un développement plus lent, plus naturel, centré sur l’écotourisme et la mise en valeur de son riche et verdoyant territoire.

Ici, point de gratte ciel en construction. Les sommets que vous verrez sont ceux des montagnes. Pas d’effervescence sur les routes que la nature grignote à chaque pluie. L’« île nature » porte bien son nom. Au delà de Roseau, sa capitale avec ses 25 000 habitants et ses maisons colorées, dès que l’on s’enfance dans la forêt tropicale à travers, par exemple, le fameux et unique Waitukubuli National Trail (lire le récit), c’est un nouveau monde qui s’ouvre à nous. Un royaume fait de cascades, de sources d’eau chaude de lianes et de branches. Un royaume qui parfois, au détour des heures passés sous la canopée et sans rencontrer personne ne semble plus avoir de limites. Les arbres sont grands, leurs racines profondes et tortueuses, leur soif à peine étanchée par les nombreuses pluies tropicales.

Mais l’île n’a pas qu’un seul visage. Son activité volcanique intense, particulièrement visible lorsque l’on s’enfonce dans la vallée de la Désolation contraste fortement avec les différentes forêts primaires qui l’entourent. Ici les pierres sont chargées de souffre et il n’est pas bon de boire l’eau de source, contrairement aux nombreux ruisseaux et rivières qui parcourent la petite île. La France compte d’ailleurs exploiter ce potentiel géo-thermale au profit de la Guadeloupe et de la Martinique tout proche. Entre-temps, il est possible d’en profiter pour se relaxer dans des piscines jouxtant les sources.

Lorsque l’on a fini de serpenter à travers les 180km tortueux du Waitakubuli Trail, repoussant ses limites, on peut en profiter pour reposer ses pieds douloureux sur les plages solitaires ou personne ne viendra déranger notre repos. Rares ici sont les voyageurs, donnant au lieu une atmosphère et une tranquillité unique.

Infos utiles

• Se rendre en Dominique Lors de nos voyages en Europe, on a Ryanair, une solution pour partir mais ici, c’est beaucoup plus complexe. On peut soit prendre l’avion depuis Saint Martin soit faire la navette jusqu’à la Guadeloupe d’où débarquent les avions de Paris. Il n’y a pas de vol direct.
• A savoir, en Dominique, on parle anglais et on utilise le dollar caribéen. Au taux de change courant, 1$ US = 2,7 $ caribéen et & 1 euro =  3 $ caribéen